LE FLÉAU DE L’ÉCOANXIÉTÉ
Ce fléau perturbe beaucoup de gens actuellement. C’est une bénédiction sans qu’ils le sachent. Ça nous oblige à changer notre façon de vivre en comprenant d’où on vient et où on va. Et à changer, que l’on veuille ou non, notre façon de considérer l’existence. En comprenant mieux à quoi servent nos vies, nous aurons plus de facilité pour passer à travers cette période de façon moins angoissante.
Présentement pour moi, c’est une période bénie, importante qui nous amène à poser ces questions :
- Sommes-nous les véritables capitaines à bord?
- Avons-nous une responsabilité face à la planète?
- Devons-nous changer certaines habitudes?
L’angoisse est liée à l’inaction. Cette période difficile nous oblige à ne plus accepter de tiédeur dans notre vie car Dieu vomit les tièdes. Heureusement que nous vivons actuellement ce fléau de l’écoanxiété car tous ceux qui en souffrent doivent se poser la question:
Comment puis-je changer les choses?
Ce signal d’alarme qui s’inscrit en vous m’indique clairement à moi, si vous en souffrez , que vous vivez dans la paralysie d’action malgré votre sensibilité. Pour parvenir à changer les choses, nous devons nous responsabiliser, prendre des décisions pour améliorer la situation de crise que la planète traverse. L’écoanxiété est liée directement à un manque de foi et de responsabilité claire par rapport à ce qui doit être fait.
Si vous voulez changer l’état d’anxiété qui vous habite, vous devrez vous impliquer et reprendre contact avec la raison première de l’existence. Vous devez sûrement vous poser la question : À quoi sert la vie? Comment se fait-il que je vis? Et si la planète est anéantie, comment se poursuivra ma vie?
Et si au contraire nous comprenons que la vie sur terre est une évolution, que nous évoluons et que la terre évolue à son rythme aussi. Nous comprendrons alors que nous sommes des vases communicants. Et que plus nous saurons comment fonctionne cet environnement, ces écosystèmes, plus nous saurons prendre soin de nos corps qui sont des écosystèmes aussi. Tout est interelié.
Savons-nous seulement à quoi sert la vie? La vie sert à nous faire évoluer. Du fait que nous n’avons pas pris la bonne route, la nature nous avise. Maintenant, il ne faut pas baisser les bras, angoisser et dire qu’il est trop tard. Au contraire, nous devons mettre tout en œuvre pour apprendre de cette anxiété qui nous parle de ce climat, de ces changements, pour mettre de l’avant des nouvelles pistes de solutions et comprendre que rien n’est perdu et tout est à faire.
Nous devons semer l’abondance, mieux gérer nos déchets, mieux nous nourrir, à reconnaître que nous abusons de la nature, particulièrement des animaux.
Plus nous changerons notre façon de vivre, en investissant dans de nouvelles ressources ensemble pour résoudre les problèmes et les situations qui deviennent évidentes, plus nous deviendrons écoresponsables plutôt qu’écoanxieux.
Dans ce cas-ci, l’anxiété est une information des plus importantes pour apprendre à vivre différemment. Heureusement que nous sommes incommodés par les changements climatiques puisqu’ils nous obligent à prendre conscience que nous ne sommes pas les seuls maîtres à bord.
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